Le coma est un état second, un état d’inconscience dans lequel une personne est plongée. Mais il est important de préciser que les facteurs qui le causent sont en général méconnus par beaucoup. En quoi consiste le coma et quels en sont les causes ? à quel moment dit-on qu’une personne est dans le coma ? Plus de détails dans cet article.
Plan de l'article
Le coma, c’est quoi ?
On parle de coma lorsque l’état de conscience d’une personne est altéré. Cette altération ne permet plus au patient de réagir aux différentes stimulations qu’ils pourraient subir. Dans son état comateux, le patient n’a aucune vie en termes de relation avec son entourage ou ses proches. Par ailleurs, il faut noter que même s’il perd toute sa conscience et toute vigilance, sa vie végétative est toujours préservée. Ainsi ses fonctions vitales telles que le cœur, les poumons, le tube digestif, l’appareil urinaire et autres restent conservées et continuent par fonctionner.
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Le coma, quels en sont les causes ?
Nombreux sont les facteurs qui peuvent favoriser un état comateux chez une personne.
Une lésion du cerveau comme cause du coma
Il est probable que le cerveau subisse un choc profond qui porte atteinte à son bon fonctionnement. Il peut s’agir d’un grave accident de circulation ou d’un incident déplorable survenu lors de la pratique d’une activité physique comme le sport. Cet état de chose pourrait favoriser le développement d’une lésion, d’un traumatisme, d’une tumeur ou même d’un accident vasculaire cérébral qui vont plonger le patient dans le coma.
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Une intoxication comme cause du coma
Le coma peut être la conséquence d’une intoxication causée par un puissant gaz toxique appelé monoxyde de carbone. Il faut noter qu’il s’agit d’un gaz mortel notamment en hiver lorsque les chauffages sont mal réglés. L’intoxication peut être également médicamenteuse surtout lorsqu’une personne a tenté de se suicider. L’alcool est également considéré comme une substance toxique qui pourrait engendrer le coma.
Les problèmes métaboliques comme causes du coma
Plusieurs problèmes métaboliques peuvent conduire au coma. Il peut s’agir par exemple d’une hypoglycémie chez les personnes souffrantes de diabète. De nombreux autres comas métaboliques sont dus à des dysfonctionnements chimiques constatés dans le sang.
On parlera par exemple de l’hyperglycémie ou encore d’hypoxie lorsque le cerveau manque d’oxygène dans le cadre d’une noyade par exemple. Il est important de noter que le coma intervient à des profondeurs variées. Nous distinguons :
- Le coma léger ou vigile ;
- Le coma de profondeur moyenne ;
- Le coma très profond.
Les différents types de coma et leurs symptômes
Le coma est un état de conscience altérée qui peut être plus ou moins profond. Les différents types de coma se distinguent par leur niveau d'atteinte à l'état neurologique du patient et les symptômes associés.
Dans le cas d'un coma léger, le patient présente une perte partielle de la conscience. Il peut réagir aux stimuli sensoriels tels que des bruits ou des mouvements, mais ne peut pas interagir avec son environnement comme il le ferait normalement. Le patient pourra aussi avoir des difficultés à parler ou à bouger certaines parties du corps.
Un coma moyen se caractérise par une perte totale de conscience. Le patient ne sera pas en mesure de répondre aux stimuli externes et aura peu ou pas de réflexe moteur spontané (sauf en réponse à une douleur). On observe souvent chez eux un ralentissement respiratoire ainsi qu'une baisse importante des fonctions vitales telles que la tension artérielle.
Lorsque l'état comateux est très grave, on parle alors d'un coma profond. C'est dans ce type de situation que les patients sont généralement placés sous assistance respiratoire car ils ne peuvent plus respirer par eux-mêmes. Ils ont besoin d'une surveillance constante pour éviter toute complication pouvant résulter notamment d'infections nosocomiales liées au séjour prolongé en milieu hospitalier.
Tous ces types de comas peuvent être accompagnés de symptômes spécifiques. Effectivement, le coma peut se manifester par des signaux tels que la persistance d'une respiration rapide ou lente, une absence totale ou partielle de réponse aux stimuli externes, un défaut total ou partiel du réflexe pupillaire (lorsque les pupilles ne réagissent pas à la lumière). Parfois, on observe aussi des convulsions et/ou des contractions musculaires involontaires. Le patient pourrait aussi éprouver un état végétatif « veille sans conscience » dans lequel il faut consulter immédiatement un médecin afin qu'il puisse diagnostiquer correctement l'état neurologique du patient et fournir un traitement approprié.
Les traitements et la prise en charge des patients en coma
La prise en charge des patients en coma est une longue et complexe entreprise. Effectivement, des traitements sont mis en place pour maintenir le patient dans un état stable tout en lui fournissant des soins appropriés pour assurer sa survie.
Le traitement du coma peut se faire via divers protocoles médicaux basés sur la cause de l'état comateux. Par exemple, si le coma résulte d'un traumatisme crânien ou d'un accident vasculaire cérébral (AVC), les médecins vont se concentrer sur la réduction de l'enflure cérébrale et la stabilisation de la tension artérielle. Si le coma est causé par une infection ou un trouble métabolique, il sera traité avec des antibiotiques ou des ajustements nutritionnels afin de corriger les déséquilibres chimiques dans le corps.
Il faut tenir compte du fait que chaque patient est unique et nécessite donc une attention personnalisée. Les traitements varient aussi selon la durée du coma : certains patients restent plongés dans cet état pendant quelques heures seulement tandis que d'autres peuvent être placés sous assistance respiratoire pendant plusieurs semaines voire mois avant de pouvoir récupérer leur autonomie.
Au-delà des traitements physiques proprement dits, il existe aussi toute une série de mesures destinées à encourager la guérison psychologique du patient. Les thérapies cognitives comportementales ont ainsi été mises au point pour aider les patients à retrouver leurs fonctions motrices après avoir subi un traumatisme crânien ou un AVC, par exemple.
Les soignants jouent aussi un rôle important dans la prise en charge des patients en état comateux. Ils doivent leur fournir une assistance constante et les aider à manger, se laver ou faire des exercices de physiothérapie afin d'éviter toute complication telle que le risque d'escarres. Il est aussi crucial qu'ils maintiennent une communication régulière avec leurs familles pour les informer de l'état du patient et les soutenir émotionnellement.
Il n'y a pas de solution miracle pour soigner un coma mais plutôt une multitude de traitements possibles qui varient selon la cause de cet état neurologique altéré. La clé réside dans la détection rapide et le diagnostic précis afin d'amener rapidement les patients vers une prise en charge adaptée susceptible d'améliorer leurs chances de guérison.